À quelques heures du matin
Pendant la nuit, encore couché
M'emballant les pieds et les mains
La tête, les lèvres, les miettes non-réchauffées
Mais à quelques heures du matin
J'ai les côtes qui tremblent malgré
Moi, qui ne ferme les yeux
Par le froid qui se glisse malgré
Moi, qui me recouvre la peau
De secondes de mon horloge émiettée
Je me recouvre de tissu,
Mais rien à faire...
J'ai froid...
Je prends ma douche,
Me brulant l'épiderme
Me lavant de ces gelures...
Je cours les rues
Je passe les hommes
Et je couvre mes fesses
Latex et sommeil en cuillère,
Lubrifiant et réchauffes le dedans...
Mais rien à faire...
J'ai encore plus froid...
Je cours les hommes
Je traverse les boulevard
De villes en villes,
Je me réchauffe le dedans
Rien à faire...
Et je cours les lits,
Les draps salissant
Les veines de sang-froid
Les cœurs en gravier d'hivers
Le cœur criant
Un arrêt immédiat
Un cardiaque amoureux qui malgré lui,
A toujours froid.
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