mardi 20 juillet 2010

L'éphémour

Telle une poussière
Tel un cri que l'on s'étouffe
Qui se condamne à la frontière
À la limite du grand souffle

L'éphémère...

Tel un grand tableau
Telle une peinture qui s'efface
Tous les jeux à numéro,
Sous la pluie, qui se détracent

L'éphémère dis-je, l'éphémère !

Telle une passion
Tel un mot qui nous résonne
En harmonie sous les balcons
Sa Juliette lui pardonne

L'amour...

Telle les étoiles
Tel un feu qui s'atomise
Se faire mal entre les poils
D'un baiser qui s'éternise

L'amour, qu'entend-je...
Encore l'amour !

Peinture à l'huile
Amour à l'eau
Dans un passé qui se maquille,
Dans les contes à marmot

Mais comme le nuage,
Sous le vent d'un balayage
Efface d'un passage
Les banals portraits sur page

L'éphémour...

Sa Juliette lui pardonne,
D'être mort sous son balcon
Comme son cœur qui s'abandonne
Dans une triste finition.

L'éphémour...
Encore et toujours, l'éphémour !

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